Andon, commune tranquille flanquée sur la montagne, s'étend sur un vaste territoire qui comprend l'agglomération de Thorenc, le hameau de Canaux et la station de l'Audibergue.
Installé dans une plaine, protégé par des reliefs montagneux au nord, et au sud, Andon, station de toute les saisons, vous offre de nombreuses possibilités d'hébergement, l'accueil chaleureux et la gastronomie locale que vous proposent les commerçants et restaurateurs sauront vous faire devenir amoureux de la région forte de sa culture et riche de ses nombreux vestiges.
Située dans la vallée de la Lane, au pied du col de Bleyne, Thorenc, station climatique réputée depuis le XIXe siècle, offre quant à elle, une diversité de faune et de flore qui ne peut laisser indifférents les amoureux de la nature. Sportifs, ou bien même, simples promeneurs, nous vous invitons à parcourir les multiples chemins de randonnée, qui vous conduisent d'une vallée à une autre, avec pour certitude un émerveillement garanti.
Quant au hameau de Canaux, troisième seigneurie et troisième sapin du blason de la commune, le calme et la bonne humeur de ses habitants n'ont d'égal que leur joie de vivre.
N'oublions pas l'Audibergue, surnommée "Le Balcon de la Côte d'Azur", station de sport d'hiver jonchée sur le flanc nord de la montagne qui culmine à 1642 m, offrant une vue merveilleuse sur la baie de Cannes. Ce site, avec ses gouffres atteignant jusqu'à 450 m de profondeur, fait le bonheur des spéléologues.
La commune d'Andon comprend le village, l'agglomération de Thorenc, le hameau de Canaux et la station de ski de l'Audibergue, dont les habitants sont les andonnais, les thorencois ou les canaussiens.
L'histoire la plus ancienne porte la marque des peuples ligures qui habitaient le territoire 1000 ans avant Jésus Christ. De l'invasion romaine on trouve encore des traces dues à l'empereur Marc Aurel Antonin avec la Via Vintiana, signalée par plusieurs milliaires (toujours en place).
Ce ne sont pas les seuls vestiges de cette époque glorieuse : une petite nécropole au Castellaras du Collet de la Serre, les ruines d'un tombeau près du prieuré du Clos de Bourge, ainsi que les traces visibles d'habitations à la Selle de Caille, à la Haute Valette… Ce fut ensuite l'époque des seigneurs ; le comte de Provence reprenant le titre à Boniface de Castellane pour le donner à Romée de Villeneuve, puis aux Grasse-Bar, aux Russans et enfin à Louis de Théas. De cette dernière famille on retrouve vanté, dans les écrits de Goethe, la mémoire de François de Théas, comte de Thorenc, parti conquérir l'Amérique auprès de l'amiral de Grasse. Dans le milieu du XIIIe siècle, les Hospitaliers de Saint Jean étaient implantés dans la région de Thorenc où l'élevage tenait une grande place dans l'économie du pays. Un pays bientôt ravagé par la peste qui, à partir de 1348, décima une partie de la population, l'autre souffrant des guerres seigneuriales sans commune mesure avec l'intérêt de ces terres abruptes. A la veille de la Révolution, Monsieur de Fanton, alors lieutenant général au siège de Grasse, était co-seigneur de Thorenc. Le village a été entièrement brûlé au XVIIIe siècle pour être rebâti sur le même emplacement et vivre ensuite paisiblement.
Andon, village de plaine caractéristique avec son urbanisation linéaire, la racine pré indoeuropéenne "and" signifiant montagne.
Le village est installé dans une plaine à 1200 m d'altitude, il est protégé par des reliefs montagneux, au Nord la vallée de la Lane, au pied de la montagne de Bleyne (1 474 m), la cime de Bausson (1 439 m), la montagne de Thorenc, le Pic de l'Aigle (1 644 m) ; à l'Est la montagne du Cheiron (1 770 m) avec Thorenc et au Sud, la haute vallée du Loup s'élève vers la barre rocheuse de l'Hubac (1 581 m), la montagne de l'Audibergue (1 642 m).
Les skieurs et randonneurs se donneront rendez-vous au sommet du massif de l'Audibergue d'où la vue sur la Côte d'Azur est imprenable.
Vous pouvez y voir également de nombreux gouffres dont celui de l'Olivier où le spéléologue Michel Siffre a fait ses premières expériences Hors du Temps.
Les géologues expliquent que l'écaille jurassique reposant sur du crétacé imperméable provoque un drainage des eaux favorable à la création de grandes cavités.
Au Sud d'Andon, sur la route qui va à l'Audibergue, le Castellas d'Andon : quelques vestiges de l'ancien village médiéval du XIIIe siècle avec son château féodal et ses remparts, détruits par un incendie au XVIIIe siècle.
La Via Ventiana, voie romaine reliant Cimiez, Vence à Castellane est encore jalonnée de nombreux milliaires (bornes romaines) parallèles à la route départementale 79.
L'oppidum de Font Freye, à 1211 m d'altitude, ancien fort romain placé au carrefour de deux voies romaines à côté d'une importante source froide.
Au nord de Font-Freye un cimetière romain a été mis à jour : la Selle d'Andon.
Canaux, est un hameau situé à 800 m d'altitude à l'Ouest du col de Sinet entre Caussols et Andon, dans une plaine fertile, où l'on trouve des hêtraies, pivoines et orchis sauvages. Cette petite seigneurie a été donnée à Bertrand de Grasse par la Comtesse de Provence en 1421. Il reste quelques vestiges du village primitif qui était perché à 1 km à l'ouest. Le hameau actuel de Canaux se compose de maisons regroupées autour d'une petite chapelle médiévale, remaniée et dédiée à Sainte Hélène. Un petit château rustique du XIVe siècle subsiste. Les camps celto-ligures (enceintes fortifiées) de Canaux, principalement situés sur l'éperon de Barlet, d'autres sont en direction du Signal de Canaux. Ils ont été construits à l'aide de blocs rocheux par des tribus qui, à l'âge de fer, mais aussi pendant le haut Moyen Âge, vivaient en climat d'insécurité constant. Leur position stratégique explique leur vocation de refuge pour les hommes et les troupeaux et de poste d'observation à proximité des pâturages ou des cultures et non loin des villages constitués de simples huttes.
Pour atteindre Thorenc, il faut remonter la rive gauche du Loup, contourner le piton rocheux qui se dresse à 1 400 mètres d'altitude et qui porte les vestiges d'un important castellaras. Le Castellaras comprend les ruines d'une chapelle, d'une écurie poste de garde et d'une vaste citerne d'eau entourée d'imposantes murailles. Il a été ruiné en 1391 après d'âpres luttes entre les successeurs de la légendaire Reine Jeanne. Ces ruines, visibles de loin, se confondent avec le roc qui sert d'infrastructure. On y pénètre après une promenade pour le moins sportive, par une brèche dans le haut mur d'enceinte. L'effort est récompensé par un spectacle grandiose. Ce sommet délimite deux régions, l'eau de pluie desservant, selon les caprices des pentes, soit le Loup, soit beaucoup plus loin, la Lane, affluent de l'Artuby, qui forme au sud de Thorenc un lac d'un hectare, rendez-vous des pêcheurs.
Thorenc est une station climatique réputée depuis le XIXe siècle pour son microclimat très doux ; ses maisons résidentielles sont ensoleillées et protégées des vents alpins entre la montagne de Thorenc au nord-est, le Pic de l'Aigle (1 644 m) à l'est, la cime de Bausson (1 656 m) à l'ouest et le Pas de la Mule au sud. Thorenc nommée "La Suisse Provençale" a eu au début du XXe siècle de grands hôtels, un Casino, un hippodrome, des tennis, une piste de patins à glace… drainant une richissime clientèle cosmopolite d'où cette architecture d'influence anglo-russe qui se retrouve dans quelques résidences. Son air bénéfique a vu l'implantation d'un sanatorium (fermé aujourd'hui).