Salignac-Eyvigues

Les remparts du château de Salignac ne défendent plus le village accroché à son éperon rocheux, mais, cette fière bâtisse des XII^e et XIII^e siècles, appartenant à la famille de Salignac Fénélon, témoigne de son passé.

Les vieilles rues aux chaudes couleurs de la pierre du pays, qui recèlent les secrets de l'ancien couvent des Croisiers (XIII^e), conduisent à la halle et à l'église gothique dont on admire le chemin de croix.

Les Jardins d'Eyrignac, le musée de plein air, les sentiers de randonnées et de découverte, les activités sportives (swin golf, karting, équitation) qui sont autant d'atouts pour le bien vivre en Périgord Noir.

Marché de producteurs de pays : mardi matin d'avril à septembre.

Marché de producteurs de pays avec possibilité de consommer sur place : vendredis soir en juillet et août à partir de 17h.

Journées des Orchidées : début mai aux jardins du manoir d'Eyrignac. Exposition d'orchidées tropicales, ateliers diagnostics et soins, techniques de rempotage et division des plantes, connaître ses orchidées pour les élever (diagnostics sur les orchidées des visiteurs), conférence-débat à la salle de cinéma d'Eyrignac (à côté de l'exposition).

En juillet-août, organisation de balades pédestres avec visites de fermes.

Fête des vieux métiers : fin juillet-début août.

La ronde des villages : un week-end de randonnée - mi-octobre.

• Archignac :

• Magnifique petit village du Périgord Noir, Archignac est situé à quelques kilomètres du Lot et de la Corrèze. Dans le bourg, les pas du promeneur le mèneront vers la magnifique église avec un mélange d'art gothique-roman qui abrite une splendide "Vie de Jésus" en 17 tableaux offerts par le peintre Marcel Deviers.
• En empruntant les routes communales, vous pourrez y découvrir aussi de très beaux pigeonniers et des demeures de caractère. Plusieurs gentilhommières dispersées dans la campagne sont à apprécier au travers des chemins de randonnée particulièrement agréables à arpenter.

• Borrèze :

• Borrèze a marié son destin à une vallée et une rivière dominées par de hautes collines calcaires couvertes de landes, végétation typique du causse. L'histoire de ce village se perd dans la nuit des temps grâce à la découverte de tombeaux antiques en pierre.
• Borrèze gravite autour de son église gothique du XIII^e siècle et restaurée au XVI^e. Vous admirerez au détour des ruelles de belles façades Renaissance dont une tour dans l'école du village. Au détour de votre visite, dans les hameaux pittoresques, vous découvrirez de solides demeures dont l'architecture est en pierre dotées souvent de pigeonniers, de linteaux en pierre et de granges aux portes plein cintre. La vallée avait une énorme activité de moulins à eau. Une douzaine existe encore dont un du XVI^e "au Janicot" (à usage privé).
• L'histoire veut que Saint Louis passa régulièrement à Borrèze pour se rendre à Rocamadour. Une anecdote relate cette belle histoire ; en passant un jour de vendange, le cortège de Saint Louis s'arrêta et demanda à boire. Un paysan mit un panier sur la tête rempli de raisins et l'offrit au roi sur son cheval. Saint Louis s'inclina pour cette bonté et lui donna un écu en remerciement. Cet écu fût longtemps gardé dans la famille.

• Jayac :

• Jayac est un petit village du Périgord à égale distance de Sarlat, Brive et Souillac. On y trouve un savoureux mélange de terres agricoles et de forêts de chênes, de charmes et de châtaigniers.
• Si le nom de Jayac apparaît pour la première fois en 1251, le village a gardé peu de traces de son histoire, en dehors d'un donjon, tour carrée du XII^e ou XIII^e siècle, seul reste (avec une légende concernant un souterrain) du château féodal.
• L'église dédiée à Saint Julien est située au centre du bourg. De l'époque romane, elle a conservé un choeur à colonnettes et chapiteaux sculptés. Son aspect particulier est probablement dû à des travaux qui ont modifié son aspect initial.

• Nadaillac :

• A l'extrême limite du Périgord Noir, la commune de Nadaillac partage ses paysages caillouteux des causses avec la Corrèze et le Lot tout proches. Le bourg, aggloméré autour de son imposante église fortifiée, mérite que vous vous arrêtiez le temps d'une promenade. Récemment réhabilité, il présente de nombreux vestiges du passé que vous découvrirez au hasard de ses ruelles pavées.
• Devant l'école à l'architecture typique de la III^e république, vous longerez le mur en pierre sèches de l'ancien jardin du presbytère où se love la mairie, résolument moderne. Vous remonterez ensuite la rue noire, ainsi nommée en souvenir du prince noir, fils d'Edouard III, vainqueur de Jean Le Bon à Poitiers en 1356. On peut encore observer les armes de Richard Coeur de Lion sur le linteau de la porte de la demeure, où selon la légende, séjourna le Prince Noir. Place de la République, réaménagée, un élégant pigeonnier carré orne la partie supérieure du portail en plein cintre d'une ancienne maison noble. En flânant dans le Barry-Haut, vous pourrez découvrir entre autre des fenêtrages à meneaux gothiques ou renaissance ou un pignon orné de baies geminées. Revenus place la République, vous apercevrez une curieuse tour octogonale du XVI^e siècle surmontée d'un pigeonnier à la toiture originale et le lourd toit de lauzes d'une maison du XV^e siècle. Laissant la place du Puits à votre droite, vous remonterez la rue du Porche et gagnerez par un long passage voûté le joli jardinet de l'église. N'hésitez pas à la visiter : elle présente un intéressant mobilier des XVI^e et XVII^e siècles.
• D'agréables promenades vous conduiront à la fontaine de la Belle, au gouffre de Leyge ou au moulin à vent et, de là, jusqu'à l'un de ses nombreux hameaux sur les collines environnantes, eux aussi riches en petit patrimoine. Cependant, Nadaillac ne vit pas seulement dans les souvenirs d'un passé qu'elle a su certes, préserver ou restaurer avec un souci constant de l'authenticité : elle offre aussi à ses habitants et aux touristes qui savent s'y arrêter tous les services d'une commune résolument moderne.

• Paulin :

• Petite commune rurale de 269 habitants où l'on peut découvrir une agriculture encore très prospère et diversifiée entre les producteurs de lait, bovins porcins, palmipèdes, céréales, noix, truffes dont plusieurs fermes vous proposerons leurs produits (volailles, légumes, foie gras et conserves) qui font l'honneur du terroir.
• Au détour des chemins, le promeneur découvrira une campagne préservée, un petit patrimoine bâti encore très présent et diversifié (bories, croix, lavoirs, fours, porches, pigeonniers…), de belles demeures anciennes restaurées avec authenticité.
• Eglise romane du XII^e siècle (inscrite à l'inventaire des monuments historiques le 04/10/1939) ainsi que la croix de la Faurie (inscrite à l'inventaire des monuments historiques le 05/01/1948) datant de 1515.

• Saint-Crépin-et-Carlucet :

• En 1824, deux communes nommées respectivement "Saint Crépin" et "Carlucet" sont réunies afin de former Saint-Crépin-et-Carlucet. Certes, depuis cette époque là, nos campagnes ont changé, mais cette petite commune de 418 habitants, dynamique et en pleine expansion, est fière de ses deux clochers et de son patrimoine architectural.
• En partant du Poujol, après avoir laissé quelques belles demeures aux toits de lauzes, la route descend vers Saint-Crépin. Vous aurez la surprise de découvrir, niché au creux du vallon, le manoir de Lacypierre (XVI^e), qui a inspiré de nombreux peintres. Du haut de la colline, on aperçoit aussi le clocher de l'église, située quelques mètres plus bas. La place du village est agrémentée d'une fontaine du XVIII^e siècle et d'un calvaire en pierre de taille. A quelques kilomètres, l'accueillant village de Carlucet se trouve perché sur un coteau. L'église Ste Anne du XI^e, de style romano-byzantin, abrite un magnifique retable ainsi qu'un vieux bénitier. Adossé à l'église, découvrez un cimetière des plus rares, entouré de son haut mur et de ses enfeus.
• Les chemins de randonnées sillonnant la campagne sont l'occasion de découvrir des bories, des calvaires, des lavoirs mais aussi les productions agricoles locales (tabacs, asperges, produits fermiers, noix…).

• Saint-Geniès :

• Village typique situé au coeur du pays du Périgord Noir. Il comprend un important ensemble architectural en pierre et aux toitures de lauzes. L'église du XII^e, le château du XIII^e siècle et la chapelle du XIV^e siècle, entourés de nombreuses constructions anciennes et joliment restaurées. Convivial et diversifié, le marché du dimanche matin où jeunes, moins jeunes, locaux, passant et touristes se rencontrent témoigne de la douceur de vivre ou de se promener à Saint-Geniès.
• Sites présents dans la commune : L'église du XII^e et le château XIII^e aux toits de lauze dans le bourg, au coeur du village. La chapelle du Cheylard du XIV^e dans le bourg. Petit patrimoine (moulins, lavoirs, murailles et bories). De vieilles maisons restaurées. Des villages remarquables sur l'ensemble de la commune.

• Il faut également citer, témoins de l'évolution architecturale au cours des siècles précédents : les églises, les gentilhommières, les anciens presbytères, écoles et ferme d'Eyvigues et Eybènes, communes rattachées à Salignac.

• En passant par Eyvigues, au retour d'une promenade sur le sentier des fontaines, attardez vous dans le vieux village d'Eyvigues. Vous y découvrirez simplicité et authenticité. Le village est encore organisé comme il y a 50 ans même s'il s'est modifié grâce à quelques constructions neuves ou rénovées. Outre l'église et l'ancienne école, deux maisons se distinguent : la gentilhommière au bas du village avec son architecture ancienne ; et l'ancien presbytère construit vers le milieu du XIX^e avec sa singularité à étages. Les autres petites maisons d'habitations sont d'anciennes fermes, encore en fonction il y a quelques décennies. Les granges et les bâtiments pour les bêtes sont adaptés à l'agriculture de subsistance. L'état des parcelles traversées par les sentiers des fontaines atteste encore de façon perceptible d'un mode de vie qui prit fin dès les années 50. L'abandon de la fontaine en 1952, est l'événement qui symbolise le mieux cette fin de période.